EXPOSITION
Tout s’imBrique

05 > 25-11-18
Briques et imbrications : détournement artistiques
Une exposition collective, fruit d'un appel à projet aux artistes et élèves d'écoles d'art.

En fin de saison précédente, le Centre Culturel de Ciney a lancé un appel à projet aux artistes
et élèves en école d’art, toutes disciplines confondues, leur lançant le défi de détourner la brique de façon artistique.
Nous sommes très heureux de vous présenter en salle d’exposition, du 5 au 25 novembre 2018,
le résultat de cet appel, qui vous réserve bien des surprises !

Oeuvres au format d’une brique, imbrications d’éléments ou interprétations personnelles du thème de la brique,
vous y trouverez aussi bien des œuvres en céramique, en papier ou en techniques mixtes,
que des sérigraphies, sculptures, installations, photographies, ...

Côté céramique, voici une variété de démarches, oscillant entre lignes droites et courbes :
- Marie-Agnès Marlair associe des pièces de terre de nature différente sans artifice ni collage,
  créant ainsi des structures spatiales élégantes et épurées.
- Richard Gilson et Martine Laloux nous livrent des réflexions sur la vie et les relations sociales
  avec respectivement leur «archétype» et assemblage de pièces « Tolérance ».
- Au-delà d’un jeu de mot, les briques de savon de Fiorella Colacito sont chargées de son histoire familiale :
  transposées en porcelaine ces briquettes de savon Sunlight sont le souvenir de son grand-père mineur.
- Catherine Laboureur livre un ensemble de «mutations primaires, primitives et préhistoriques» imbriquées, tout en rondeur.
- Fabienne Withofs joue sur les formes s’emboîtant en positif ou négatif,
  avec la liberté de traits dans le motif et la pointe d’humour que nous lui connaissons bien.
- Dominique Obez habite l’espace avec un mur de briques arrondies,
  déformées, effritées, questionnant « l’autre côté ».

La sculpture sera de la partie dans cette exposition, avec les briques empreintes de constructivisme de Bob Van der Auwera, mêlant acier oxydé et verre.

Vous y trouverez également de très belle interprétations en sérigraphie, pleines d’inventivité :
- les briques modulables en papier de Muriel Maurage,  qui se transforment à l'infini, tout comme la matière qui n'est ni à son état premier ni à son dernier ;
- les briques en plexi  de Vincent Smets, proposant une réflexion autour de quelques symboliques liées à la brique (urbanisation, uniformité, lutte) ;
- les variations géométriques de Nelly Bruneel ou cartographiques de Julie Debois ;
- la touche d’humour de Josiane Sauveur, avec son «nain lubrique», variété de nain vivant dans les interstices et creux des briques des vieux murs ;
- les briques qui se déplient, se déploient en carnets imprimés de Colette Leroy ;
- la brique de liège de Sophie Lestrate , rehaussée d’images imprimées et de techniques mixtes ;
- la colonne de briques sérigraphiées de Marie-Sophie Joie : morceaux de vie, d’impressions qui s’empilent.

Jouant la carte du contraste entre la solidité de la brique et la légèreté et fragilité du papier,
Cécile Ahn présente une installation de briques devenant tricots ou dentelles de papier.
Autre travail du papier tout en finesse et minutie, le «carnet-brique» de Myriam Descamps,
où les pages blanches s’imbriquent les unes dans les autres par un jeu de découpes.

Clin d’oeil à la «brique de livre», Isabelle Grevisse associe fils métalliques
et bandelettes de textes pour créer sa bibliothèque personnelle.
Marianne Ransquin fait quant à elle référence au Street Art avec son dessin sur mur en papier/carton,
tandis qu’Anne-Marie Meeuws a travaillé plutôt un mur en matériau incongru, le polystyrène.
Isabelle Martin, dans son carnet de dessin «brique à braque», partage ses réflexions autour
de la brique, sa fabrication, son impact écologique.
Danielle Ghyselinck, avec sa brique en plexi «Ravel n°8», a choisi de dénoncer l’impact des déchets
sur la nature (quel monde bâtissons-nous pour demain?).
Autre symbole fort, Romina Remmo dresse ses briques pour en faire les montants d’un pont,
les reliant au moyen de dentelles. Ce pont fait écho aux problématiques actuelles de l’accueil et des migrations.
Isabelle Demey transpose également cette thématique dans ses dessins au fusain,
imbrications humaines et humanitaires de ces peuples déplacés.
Enfin, un projet original signé Jacques Patris : 100 briques… ou plutôt 100 impressions photos,
qui peuvent chacune devenir une brique. Le principe : le visiteur peut s’offrir, pour pas grand-chose,
une brique à assembler (le total des ventes sera reversé à une association).


Bienvenue à tous au vernissage de l’exposition, le lundi 5 novembre à 19h00,
où vous aurez l’occasion de rencontrer les artistes.

Par ailleurs, pour une petite mise en pratique, notre atelier «Pour moi, par moi(s)» du mois de novembre
(samedi 17 novembre de 9h30 à 12h30) sera consacré à la construction d’une brique en papier sérigraphiée,
avec Pascal Piqueray (réservation obligatoire : 083 21 65 65).


En pratique :
Exposition du 5 au 25 novembre 2018
au Centre Culturel de Ciney – Place Roi Baudouin 1

Vernissage le lundi 5 novembre à 19h00
Exposition accessible en semaine de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 et le samedi matin de 9h30 à 12h30. Entrée libre
Permanences par les artistes (tournante organisée) : les samedis et dimanches après-midi de 14h00 à 17h00.

En lien, le samedi 17 novembre
De 9h30 à 12h30 : un atelier « Pour moi, par moi(s) » pour adultes, spécial Tout s’imBrique : la création d’une brique en papier sérigraphiée, avec Pascal Piqueray.
Paf : 15 euros la matinée – réservation obligatoire : 083 21 65 65 – culture@ciney.be